mercredi 10 juin 2009

La censure des censeurs


Ça y est, c'est tombé. La décision du Conseil Constitutionnel concernant HADOPI a été rendue (cf : le communiqué).

Le contrôle d'usage (de votre connexion) contrôlé par des sages



Dire que c'est un roc, un pic, un cap ou même une péninsule qui vient de tomber sur la tête de notre ministre de la communication relève plus de l'euphémisme que de l'exactitude.

Le Conseil Constitutionnel a censuré les articles 5 et 11 de la loi. En pratique, les membres de la CPD seront confinés à ce rôle de petit chien à sa mémère dont la propension à gueuler est inversement proportionnelle à la taille. Anéfé, la CPD pourra toujours envoyer des messages d'avertissement, mais se voit privé de sa paire de ciseaux numériques.

Le Conseil Constitutionnel a même l'outrecuidance de rappeler quelques notions d'un autre temps telles que la présomption d'innocence, le droit à un procès équitable, quelques notions que l'UMP semble avoir oublié.






Par ailleurs, le Conseil Constitutionnel considère, comme le Parlement Européen, que « Internet est une composante de la liberté d’expression et de consommation ». On attend avec impatience les déclarations outrées de Lefebvre déclarant que ce sont les démagogiques socialistes cachés derrière les rideaux du Conseil Constitutionnel qui sont à l'origine de la monumentale déculottée de l'UMP.

Chez pcinact.com, on s'impatiente déjà de la démission de notre ministre de la communication. Ce qu'elle fera peut être quand elle aura finit de pratiquer la méthode couée et qu'elle remettra les pieds dans le monde réel.

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